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19 juillet 2008 6 19 /07 /juillet /2008 20:26

De retour de vacances, et plus précisément de la divine Barcelone et ses paradis culturels, son soleil ami, ses belles promenades à perte de vue, et ses délices excquises ! De retour donc, et en forme ! Prochain post dès demain ! Car il s’en passe des drôle de choses dans notre pays !

PS : Est-ce tout à fait normal qu’à Barcelone, ville que l’on considère comme chère au sein de l’Espagne, l’on vende dans ses marchés le kilo de Nectarine, de Pêches à 0,99 euros et ses tomates à 0,79 quand en France ils se vendent aux alentours de 3 euros au marché ? Sont-ce des fruits et légumes à ce point exotiques qu’on ne peut que les exporter ? N’en produit-on pas dans notre beau pays ?

Note pour bientôt : s’interroger sur le pouvoir d’achat en regardant au-delà de notre frontière, et se poser des questions, car la différence paraît énorme, non ?

 

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10 juillet 2008 4 10 /07 /juillet /2008 13:50


Pitch du film : « Arrêtez le massacre ! Au nom de l’image de la politique ! Cessez d’abusez de cette âme innocente ! Pardonnez-la : elle ne sait pas ce qu’elle dit. C’est plus fort qu’elle ; et elle ne peut pas s’en empêcher. Ne l’invitez plus ! Un peu de décence. »

Un film que la France entière peut voir. Un succès garanti qui dépasse allègrement le premier volet « De bravitude en sous marins nucléaires ». Incontournable. Il suffit de regarder… et d’écouter.

Rejoignez le groupe Facebook " Arrêtons le diner de cons médiatique : ne l'invitez plus !"

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7 juillet 2008 1 07 /07 /juillet /2008 10:10

A ce niveau-là, ce n’est plus une gaffe mais un art de penser… Sommée de s’expliquer sur la tempête médiatique qu’elle a fait naître suite à ses propos au sujet du rôle joué par Nicolas Sarkozy dans la libération d’Ingrid Betancourt et d’une éventuelle récupération politique qui pouvait être faite, Ségolène Royal en rajoute une louche, pour le moins cocasse : « Les propos qu’elle a tenus, en réponse à une question des journalistes, se sont contentés de reprendre des faits admis par tous, et notamment par le secrétaire général de l’Elysée, Claude Guéant », dit un communiqué émanant de l’ancienne candidate à la Présidentielle.

C’était une supposition, cela est devenu une certitude : les interventions de Royal se bornent à reprendre des faits admis par tous.

De la même manière ses idées sont-elles des idées admises par tous ? Serait-ce l’ultime déclinaison des débats participatifs ?

La décadence de notre belle politique est en marche : bientôt l’on fera sponsoriser sa prochaine campagne par un institut de sondage histoire d’être en phase avec le peuple…

Quant aux déclarations des politiques, si elles se contentent de reprendre « des faits admis par tous », quel intérêt revêtent-ils ? Le jeu politique du tout pour et du tout contre, mise en exergue par une langue de bois bien polie est plus que jamais la noix creuse de notre société… Et c’est assez grave pour qu’elle soit désignée comme l’ornière à éviter, le spectre à combattre. Puisse le Mouvement Démocrate redonner de la consistance à ce fantôme qu’est devenue la politique française…

 

PS : Promis je ne tirerai plus à boulets rouges contre Royal… mais à la seule condition qu’elle parte en vacances ! Je comprends pourquoi Nicolas Sarkozy tienne à ce point à ce qu’elle réussisse au sein de son parti.

 

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5 juillet 2008 6 05 /07 /juillet /2008 21:08

Madame Royal,
 

Le problème n’est pas dans le contenu de vos propos, car au juste, c’est bien vrai, la libération d’Ingrid Betancourt,  ne doit rien factuellement à Nicolas Sarkozy.

Le problème n’est pas non plus que vous ayez choisi de vous exprimer sur le sujet, car après tout vous réunîtes plus de 17 millions de voix au deuxième tour de la dernière Présidentielle.

Le problème n’est pas que vous soyez femme, postulante au poste de secrétaire du PS, l’ex-concubine de Hollande, bref tous ces cache-misères dont vous usez et abusez à qui mieux-mieux pour pallier vos défaillances et répondre à vos détracteurs.

 

Le problème, c’est que vous dites la chose au mauvais moment, sur une forme déplacée, et que vous persistez dans vos positions. En somme, bien que cela était déjà inquiétant, vous vous êtes définitivement ridiculisée, non pas vis à vis des Français, ni même du Monde entier, mais et c’est plus grave pour vous, vis à vis du Parti Socialiste. Vous avez la réflexion et l’impulsivité d’un adolescent qui tente de faire illusion avec ses deux idées et les quelques mots empruntés à l’abstraction qui lui font croire qu’il est intelligent. Vous n’avez pas encore la carrure et l’expérience pour être une postulante à une responsabilité d’importance, ce qui à votre âge, est tout de même inquiétant. Vous vous offusquez et condamnez en permanence ceux qui vous traitent de gourde. Soit ! Mais combien de fois avez-vous tendu le bâton pour vous faire battre ?

Pour finir, et je suis désolé de le dire, vous faites honte à la classe politique. Madame, je vous en remercie au nom du Mouvement Démocrate, car vous avez encore suffisamment d’adhérents à 20 euros, à peine sortis du berceau qui sont prêts à soutenir votre marque, votre logo et votre score de mai 2007… Et c’est bien tout ce qu’il vous reste.

Démocratiquement vôtre,
Yves Delahaie (Ben oui, on signe toujours une lettre ! )

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3 juillet 2008 4 03 /07 /juillet /2008 20:55

Alors, quelles solutions permettraient aux ZEP d’utiliser les fonds qui lui sont octroyés de manière efficace, sociale et égalitaire ?


Plusieurs points sont à revoir :

 


Tout d’abord, il est question d’argent. Beaucoup de moyens sont employés, notamment dans des heures supplémentaires pour des projets, des parcours d’accompagnement (PPRE), des aides à l’apprentissage, des aides au travail… Mais que fait-on au juste durant ces heures ? Aider l’élève en difficulté à faire son devoir de maths ? Vérifier qu’il a bien « noté tous ses devoirs » ? Lui corriger les fautes dans son cahier ? Certes, tout cela est utile. Mais est-ce bien suffisant quand l’illettrisme guette à chaque coin de rue ? Ne faut-il pas consacrer ses heures à des fondamentaux aussi rudimentaires que la conjugaison, le calcul, et même la calligraphie (doit-on préciser que l’Education Nationale se voit solliciter des « graphothérapeuthes » à plus de cent euros par heure pour certains élèves qui avouent simplement savoir écrire mais ne pas en avoir « le courage » ?).  Il faudrait moins focaliser sur les moyens et notamment cesser avec ce « radotadage » : « il faut donner plus de moyens ». C’est faux ! Des moyens, il y en a. Faut il encore les employer avec efficacité, respectabilité et conscience. A ce titre, consacrer la moitié d’un emploi du temps (9 heures prof et/ ou 17 heures CPE) à la responsabilité de « coordonateur ZEP » ressemble fort à une escroquerie financière et philosophique…


Vouloir à tous prix consacrer les moyens dans les nouvelles technologies, entre tableau interactif, magico-mégalo cosmique, et autres salles pupitres à foison (2 dans un établissement ZEP de 280 élèves !!!), quand nos élèves ne font pas la différence entre un nom et un adjectif, est une hérésie des plus crapuleuses ! La technologie doit être au service des savoirs, mais ne doit en aucun cas se substituer à eux ! Rappelons-nous de ce débat organisé par Marianne en Septembre 2007 mettant aux prises François Bayrou et Alain Finkielkraut, qui rappelaient à l’unisson que l’informatique est un outil formidable pour celui qui détient le savoir, mais un poison pour l’ignorant qui se complaît alors dans l’art du « copier-coller »…

 

 

La ZEP doit être un lieu d’ouverture. Mais ce que les pédagogoles entendent par là c’est s’ouvrir au Rap, au slame et à la culture des banlieues et des ghettos. Mais alors où est l’ouverture si on complait l’enfant des quartiers dans son environnement, sa culture, ses repères ? Parlait-on alors de l’ouverture des professeurs ? Mais qui est là pour apprendre, découvrir ? Le prof ou l’élève ? L’ouverture doit se faire par la culture que ces élèves en difficulté n’ont pas, c’est-à-dire la connaissance des Anciens, de la littérature qui a passé le cap toujours critique de devoir se justifier pour exister, celle qui a survécu malgré l’épreuve du temps. D’autant que rien ne se crée. Tout n’est que référence à ce qui lui a précédé, par copie pour les moins talentueux, par réaction pour les plus rebelles, par parodies ou pastiches pour les funambules, par intertextualité pour les plus habiles. Le moderne ne vit et n’existe, seulement si l’on se réfère à ce qui a préexisté. C’est la base de la littérature et du savoir. N’est subversif, novateur, avant-gardiste que celui qui rompt avec l’Ancien. Et pour cela, il faut connaître l’Ancien. CQFD. Ainsi la littérature classique, les Arts et les savoirs scientifiques qui ont fait la richesse de nos siècles passés doivent être la sève des fleurs que l’on voit pousser et prospérer dans les salles de classe. La seule et unique essence dont ils pourront s’enorgueillir en société ou lors d’un entretien d’embauche…

La Zep a aussi cette fâcheuse tendance à vouloir aider… tout le temps et pour n’importe quoi. Un élève ne comprend pas la consigne à l’écrit, et on lui explique systématiquement à l’oral. Mais qu’en sera-t-il quand il sera devant sa copie de brevet, ou encore au lycée. Aider, être le tuteur de la fleur est nécessaire, mais petit à petit, la Zep doit apprendre l’autonomie. C’est l’autonomie qui fixe la réussite au lycée et encore plus à l’université.

 

Mais un des points névralgiques qui stigmatisent toute bonne intention, toute volonté d’aider, toute initiative pédagogique reste la notation. Combien de professeurs se prostituent pédagogiquement, plus ou moins consciemment, en notant non par rapport à une production mais par rapport au contexte, aux difficultés, au découragement ? Combien de fois faudra-t-il encore entendre qu’un zéro va démoraliser un élève ? La note n’est pas le jugement de l’enfant ou de l’adolescent, encore moins de l’être humain qui est devant nous. La notation est le jugement ponctuel et cartésien d’une performance étable à un moment T et qui répond ou non aux exigences d’une consigne. Si la note est mauvaise, c’est qu’il y a encore du travail à accomplir ! Pourquoi « psychologiser » la note quand celle-ci est un relevé froid, mathématique, a priori incontestable, mais ô combien utile ? Va-t-on cesser de prendre la température d’un malade qui a de la fièvre car s’il apprend qu’il a 40° cela va le démoraliser ? Pourquoi des élèves illettrés se retrouvent avec 9 de moyenne générale parce qu’au fond « ils sont gentils » ? A combien d’élèves fait-on croire que le lycée est jouable quand pertinemment l’on sait qu’on les envoie au casse-pipe ? Combien d’hérétiques vont-ils encore s’exprimer en conseil de classe pour condamner les enseignants notant « trop justes » selon des critères dignes de « l’Ecole des fans » ? A ceux qui confondent réalisme et cynisme, je rappellerai que le cynisme consiste avant tout de croire et défaire croire que 80% d’une classe d’âge aura nécessairement le BAC…

 

Enfin et surtout, il sera question de civisme. Pourquoi est-ce dans les établissements en difficulté que la loi est la plus laxiste ? Bien au contraire, les élèves « perturbateurs » qui hantent les murs des collèges en Zep n’ont pas toujours reçu l’éducation adéquate, c’est-à-dire, un cadre, des limites, des consignes à respecter. N’est-ce pas alors à l’école de rappeler ces fondamentaux ? N’est-ce pas à elle de montrer que les droits dépendent naturellement des devoirs et que sans l’un on ne peut prétend avoir l’autre ? Il n’est pas question de faire de l’école une prison, un ghetto militaire pour encadrer des « barbares » ; il est juste question de montrer ce que sont les règles, et les enfants des ZEP en ont certainement plus besoin ici qu’à Henri IV. Rappeler que le tutoiement d’un professeur même au détour d’un « vas-y » en apparence anodin, même s’il est « sorti sans le faire exprès », même si le « c’est pas de ma faute » est une litanie qui radote pour justifier tout acte qu’il soit grave ou insignifiant, n’est pas une chose acceptable dans l’école de la République. Le professeur est le supérieur de l’élève dans la salle de classe, le référent, celui qui domine non par la violence ou l’arrogance mais par le savoir. On lui doit à ce titre honneur et respect. L’élève lui mérite le respect parce qu’il suit les règles, qu’il travaille, et qu’il s’exprime de manière courtoise, appropriée, en droite lignée de l’elocutio aristotélicienne.

 

J’aurai pu aussi évoquer tous ces fonds employés aux sorties scolaires pour l’orientation, la connaissance de l’entreprise, ou encore dans les parcs d’attraction (sic), non que les deux premières soient inutiles mais bien trop nombreuses et surtout imposées à tous quand elles seraient bénéfiques à certains seulement. Mais mon analyse est déjà suffisamment longue et je l’espère suffisante pour montrer que la ZEP dispose de multiples ressources, qu’il n’est nullement question de la détruire mais au contraire d’en tirer le meilleur profit.

Les ZEP ont les moyens matériels et philosophiques pour aspirer à plus d’égalité, au lieu de demander toujours et plus, dans un esprit keynésien, sans pour autant monter d’efficacité. L’égalitarisme est une ornière dans laquelle s’est réfugiée la ZEP actuelle et qui aboutit à une accentuation des inégalités sociales. Dès lors que les corrections seront faites, plus personne ne remettra en cause la carte scolaire, dont le démantèlement multiplie de manière exponentielle la différence entre riches et pauvres. Bien au contraire, enviée, les plus aisés demanderont des dérogations pour y voir s’épanouir leurs progénitures. Les plus bornés et stupides continueront sur leurs modes. Mais c’est bien connu : il n’y a que les c*** qui ne changent pas d’avis.  

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2 juillet 2008 3 02 /07 /juillet /2008 15:41

Alors que l’Education Nationale a attiré sur elles les projecteurs tout au long de l’année scolaire, entre le non-renouvellement d’un tiers des départs en retraite et la réforme des programmes de primaire, il est temps de s’intéresser aux Zones d’Education prioritaire, dont le coût vertigineux doit aller de pair avec une efficacité incontestable en ces temps de coupes budgétaires. Quelle est leur finalité ? Quels moyens sont concrètement mis en place ? Comment sont évaluées les performances ? Peut-on savoir si elles sont efficaces ?

Le site de l’Education Nationale est clair et revient aux origines pour définir les objectifs des ZEP : « La politique de l'éducation prioritaire, mise en place en 1981, s'appuie sur une discrimination positive dans l'emploi des moyens publics au service de l'égalité des chances. Elle vise à corriger les effets des inégalités sociales, économiques et culturelles en renforçant l'action éducative là où l'échec scolaire est le plus élevé » (>http://www.education.gouv.fr/cid187/l-education-prioritaire.html).

En d’autres termes, il s’agit de mettre plus de moyens là où les élèves sont le plus en difficulté. Les moyens employés sur le terrain prennent des formes diverses :

-          Des classes qui ne peuvent excéder 25 élèves, là où certains collèges accueillent en leur sein des effectifs de 30/32 par classe.

-          Des heures supplémentaires dans les emplois du temps des élèves visant à un apport méthodologique et pédagogique.

-          Des effectifs complémentaires au sein de la vie scolaire avec des aide-éducateurs, devenus depuis des assistants d’éducation (mais leur nombre tend à diminuer drastiquement depuis quelques mois, et leur rôle ne consiste qu’à être des surveillants à présent…)

-          Des dispositifs financiers notamment l’achat des livres de poches pour les cours de français (pour pouvoir aux programmes qui préconisent 6 œuvres par niveau), quand ils sont à la charge des parents d’élèves par ailleurs. (ainsi mon collège a la disposition des enseignants et des élèves pas moins d’une centaine de séries de livres, de Molière à Primo Lévi en passant par Victor Hugo à raison d’une trentaine d’exemplaires par titre)

-          Des HSA et HSE (Heures supplémentaires « à l’année » / « effectuées ») en grand nombre pour financer les projets. (A titre d’exemple, un millier d’heures supplémentaires sont alloués pour un établissement ZEP de 300 élèves ; Le nouveau dispositif d’heures défiscalisables a multiplié jusque deux fois et demie le nombre de ces heures)

-          Des sommes supplémentaires consacrées à la nouvelle technologie pour financer les formations et surtout les infrastructures comme les classes pupitres.

Des centaines de millions d’euros sont donc investis chaque année, au détriment des autres collèges bien moins dotés (avec un budget trois ou quatre fois inférieur). Dès lors que de telles sommes sont engagées, il convient d’avoir des outils fiables pour évaluer l’efficacité d’un tel dispositif.

Pour autant, les modes d’évaluation sont imparfaits et même fautifs. Très souvent c’est le taux de réussite au brevet des collèges ou encore le taux de passage en seconde générale qui sont pris en compte. Hérésie statistique ! D’une part, il est toujours plus simple d’obtenir un très haut résultat au brevet des collèges avec les élèves de la rive gauche parisienne, même avec zéro euro, qu’avec des élèves issus de milieux favorisés, même avec toute la richesse du monde. La ZEP tend à réduire les inégalités ; mais elle n’a pas le pouvoir de les abolir…
 


D’autre part, plus de 50% de la note du brevet est déterminée par le contrôle continu (64,7 % exactement), et l’on sait qu’il existe des disparités de notations en fonction des pédagogies employées. Enfin évaluer par rapport aux passages en seconde générale sous entendraient que les filières technologiques soient la résultante d’un échec scolaire (malheureusement, trop d’enseignants et de parents d’élèves le pensent… ne cherchez pas plus loin pourquoi l’on va en Pologne chercher un plombier…)

Les ZEP ont bien essayé de créer un outil qui tente, non pas d’évaluer les élèves à un instant T, mais à évaluer leur progression en calculant la valeur ajoutée par le collège. Mais peut-on mettre sur un même pied les évaluations nationales d’entrée en 6ème et les résultats du brevet des collèges ?

Finalement, aucun outil de qualité n’est véritablement fiable. Mais une chose est certaine : eu égard aux sommes colossales investies dans le dispositif (qui explique en partie le fait qu’un collégien coûte aujourd’hui 7401 euros par an, soit une augmentation de 33% entre 91, année du renforcement du dispositif ZEP et 2004, chiffre présenté par le ministre délégué au Budget et à la Réforme de l'Etat, Jean-François Copé en octobre 2007), force est de constater que le niveau des élèves est faible, plaçant la France parmi les mauvais élèves de la classe européenne. Le français est prostitué sous la plume des élèves, les tables de multiplications ne sont pas sues même en troisième. Et ce constat est encore plus criant en ZEP qu’ailleurs. Dès lors, ce sont autant d’arguments de trop à la disposition des fossoyeurs de l’Education Nationale, les promoteurs du privé, les affolés du CAC 40 qui voient leur impôts inefficacement investis et qui brandissent des menaces financières prêtes à occulter les beaux principes de la République.

Il serait pourtant stupide de croire qu’il ne faille pas investir davantage dans les milieux défavorisés. Et la ZEP pourrait très bien y parvenir même avec moins d’argent…

Mais, soucieux de ne pas lasser par un post trop long, j’exposerai demain, tout ce qui permettrait de faire de la ZEP, l’école de l’égalité des chances, ce qu’elle n’incarne que trop peu aujourd’hui. Autant d’idée que le Mouvement Démocrate, je le pense, devra porter, pour offrir une réforme de qualité sans nécessairement couper dans le gras des effectifs, sans consultation parfois, sans nuance souvent.

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2 juillet 2008 3 02 /07 /juillet /2008 14:09

Quand Marianne propose une rencontre-débat autour des dérives monarchiques du pouvoir, autour de JKK, Bayrou et Moscovici (finalement absent, mais l’information n’était connue de personne), l’on était nombreux à se demander quelle couleur politique se dégagerait dans le public. Peu d’UMP. C’était attendu. Peu de PS aussi au final. Mais les forces Orange étaient elles omniprésentes.

La preuve en images :



Et la photo de droite plus en détail :

L'équipe des jeunes Modem Lillois prise en flagrant déli de Mariannite aiguë ! Au premier rang de gauche à droite, Renaud, Christopher et moi-même. Premier rang de la salle. Le MoDem de Lille est aux avant-postes. Garde ! Il va rugir :o)

PS : Mention Bien à Chritopher dont la cravate Orange fait ressortir le militantisme jusqu’au moindre détail. Pour Renaud, l’alliance entre gis et blanc fait plutôt neutre. Mention passable donc. En revanche carton rouge à moi-même : cette chemise à rayures bleues fait un peu UMP, non ?
Et sinon, non je ne dors pas, je prends des notes ! Non mais !

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1 juillet 2008 2 01 /07 /juillet /2008 11:45

Alors que la semaine dernière, JFK et Bayrou s’inquiétaient des dérives monarchiques du pouvoir, le Roi a visiblement du mal à se faire respecter en son royaume.

Jugez le par vous-mêmes :


Et dire que certains naïfs ou autres hypocrites affirment que Sarokozy n’exerce aucune pression sur les médias. Aucune ! Explication de texte pour ceux-là :  « Ca va changer » : futur proche par la périphrase « aller + infinitif » ; forme injonctive qui marque l’ordre… Seul celui qui en a le pouvoir peut donc prononcer ce genre de « prophéties »…

 

PS : chacun aura pu apprécier le téléguidage des questions par le Roi : « Vous ne voulez pas poser une question sur Carcassone » ? Et sur Carla ? Et sur sa remontée dans les sondages ? C’est très fort…

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27 juin 2008 5 27 /06 /juin /2008 21:57

Depuis le siècle des Lumières, et le génie de Montesquieu, l’on reconnaît en France trois pouvoirs : le législatif, l’exécutif et le judiciaire.

Mardi soir, lors de son discours visant à rappeler l’impérative condition de la séparation des pouvoirs, François Bayrou a tenu à ajouter deux autres pouvoirs, pour coller à la modernité de notre monde : les pouvoirs médiatique et financier.

Pour autant, la question est la suivante : est-ce pour des raisons de modernité que l’on doit considérer ces « nouveaux » pouvoirs ou est-ce simplement dû à la singularité de Sarkozy et de son action au pouvoir ?

That is the question… Ou de la Berlusconisation de la politique française…

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25 juin 2008 3 25 /06 /juin /2008 16:05

Hier soir au théâtre Sébastopol, comme je vous l’annonçais la veille, s’est tenue une soirée-débat autour de l’appel à la vigilance républicaine lancée par Marianne le 14 février dernier. Autour de Jean-François Kahn, néo-retraité du journalisme, devaient se réunir François Bayrou, président du Mouvement Démocrate et de Pierre Moscovici, député PS et candidat à la candidature au poste de Premier Secrétaire de son parti à l’automne prochain.

Il est 20h10, place aux débatteurs (vous m’excuserez la qualité fort médiocre du cliché, mais la salle était très sombre… Dès que possible, je la remplacerais par une de qualité prise ce soir là par un photographe mieux équipé).

 



 

Ne remarquez-vous rien ? Voici l’invitation disponible par Marianne :


 

 

Mais où est donc passé Pierre Moscovici ? A-t-il été retenu pour affaire urgente à Paris ? Pas du tout nous informe Renaud Délie (par ailleurs, lui aussi, remplaçant de Laurent Neumann…). Le député est bien à Lille… mais il ne n’honorera pas sa présence.

La raison ?

Il doit assurer une « personnalité PS » de Lille de son soutien dans le cadre du candidat(e) à la candidature au poste de Secrétaire Général du PS, dans le but de créer un cheval de Troie garantissant à une autre personnalité du PS, retenue elle pour cinq ans à New York, d’être candidat à la future Présidentielle et contrecarrer les projets d’une autre personnalité du PS, qui elle a déjà été candidate, mais dont les éléphants ne veulent plus, ne supportant plus la frivolité de l’image qu’elle renvoie. Respirez !

En d’autres termes, les cadres du PS préfèrent boycotter un débat avec les citoyens sur les rapports dangereux entre pouvoir personnel et dérive monarchique, cheval de bataille de leur argumentaire systématique dès qu’un micro leur est ouvert, faute de mieux (des idées, des propositions…) pour satisfaire leur ego, et se complaire au jeu de la chaise musicale qu’ils aiment tant, à savoir, qui prend la place de qui…

 

Consternant !

 

Et le PS prétend vouloir se rénover ! Et le PS parle de « reconstructeurs » ? Pour reconstruire quoi ? Le sempiternel jeu de l’alternance qui n’a jamais faire face au déficit budgétaire qui enfle chaque jour, au déficit d’éducation et de savoir que l’on cache chaque jour ou encore le déficit de crédibilité des politiques qui fait honte chaque jour ?

Français acceptez de voir votre pouvoir d’achat devenir un mirage, acceptez de voir l’information devenir le pédagogue de l’action gouvernementale, acceptez que l’on réhabilite l’argent quand on oublie de réhabiliter la valeur du travail. Acceptez tout cela. Et surtout ne vous inquiétez pas ! Les Socialistes prévoient de revenir. Pour quoi ? Peu importe ! Pour eux, l’essentiel est de savoir qui !

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Présentation

  • : Les Nouveaux Démocrates
  • : Enseignant et essayiste. Auteur de La Croix et la bannière sur la rhétorique des intégristes à propos du mariage pour tous (Golias, novembre 2012) et de Mariage pour tous vs Manif pour Tous (Golias, mai 2015) Auteur également d'articles sur Prochoix, la revue tenue par Fiammetta Venner et Caroline Fourest (n°57,58,59, 63 & 66) Ancien membre du Conseil national du MoDem et candidat aux Régionales 2010 et législatives 2012. Démission du MoDem en octobre 2012. Blog d’un militant du Mouvement Démocrate (MoDem).
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