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9 juin 2008 1 09 /06 /juin /2008 21:43

Ce n’est qu’un projet de travail, un brouillon… Magnifique cheval de Troie de la Droite pour tester l’opinion et faire croire qu’au final on recule quand en réalité on a avancé de deux cases...

Dernier projet en date, contrôle internet : http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=818

A ce titre, je vous encourage à rejoindre et/ou écouter le gourpe « La Quadrature du Net » sur Facebook !

Comment cela ? un brouillon ? Un simple projet ? Cela ne vous rappelle-t-il rien ? Non, je ne parle même pas du gouvernement Sarkozy…

Le ministre avait d’ores et déjà mis en œuvre sa stratégie, il y a bien longtemps…

Retour sur mes pensées de l’époque à savoir 2003…

Les brouillons de Sarko… en 2003 ! Bouillons ! Brouillons… la société française !


La peur. Quinze jours durant, avec une ferveur populaire sans précédent le peuple français s’était levé, comme un seul homme, pour lutter contre celui que l’on voyait comme l’ennemi public numéro 1, celui pour qui le tout sécuritaire, le resserrement de l’état autour des couleurs nationalistes, et le liberté totale pour le patronnât de licencier à sa guise ou encore de fixer les salaires étaient le seul mot d’ordre. Alors oui, la France a eu peur 15 jours durant. Et le 5 mai 2002, tout le monde a soufflé. Mais le danger était-il pourtant là où on le croyait ? Rien n’est moins sûr. Car il y a fort à parier qu’il avait moins à craindre de cette poussée « technique » du front national – l’extrême droite n’a pas gagné de voix entre 1995 et 2002 et seule l’abstention a gonflé son pourcentage face à une gauche qui elle a perdu bon nombre de ses électeurs – que du plan ultra sécuritaire préparé par le nouveau gouvernement. Tout simplement, parce qu’il y avait peu de chance qu’au deuxième tour, Le Pen augmente son score, malgré les rumeurs alarmistes qui circulaient (ceci dit cela ne justifie en rien l’attitude très controversée d’Arlette Laguiller car quoi qu’elle en dise, il s’agissait d’un vote républicain, et non d’un deuxième tour des présidentielles) alors que les législatives ont donné les pleins pouvoirs au nouveau gouvernement, et ce pour au moins cinq années, cinq longues années sans élections, c’est-à-dire sans offrir la possibilité aux électeurs de remettre en question le pouvoir en place, sans alimenter un débat démocratique, puisque l’UMP détient la majorité absolue à l’assemblée et au Sénat.

 malentendu...

La peur à nouveau, donc car la France a ce qu’elle a demandé : une politique de droite. Là où il y a malentendu, c’est qu’en parlant de la « France d’en bas » ou encore en exhortant les Français de se réapproprier les couleurs nationales, ses valeurs et son drapeau, la droite a joué sur les mots. Et il fallait attendre « donnons un peu aux pauvres » (sous entendu donc donner beaucoup aux riches). De la même manière, les Français ne s’attendaient pas qu’en plus des couleurs nationales, l’UMP boulait s’approprier la flamme du front national… Ceux qui faisaient passer pour les défenseurs des valeurs nationales sont en train de dénaturer la république.

 La démagogie des promesses

Sur la question sociale tout d’abord, force est de constater que l’Histoire ne nous apprend rien. Ou plus précisément que nous n’apprenons rien de l’histoire : la baisse des impôts n’a jamais fait baisser le chômage et doper la croissance. La baisse des impôts a un nom : l’arme de la démagogie. Si seulement les Français avaient entendu ce discours porté par la gauche au lieu de s’intéresser aux impressions tantôt sympathiques, tantôt ennuyeuses de nos hommes politiques… Le résultat est édifiant : 5% de baisse d’impôts ont profité à ceux qui gagnaient le plus d’argent ; plus on gagne, plus la baisse est importante. La logique mathématique est actuellement la meilleure alliée de la droite. Que doivent alors penser les chômeurs qui ont voté pour l droite aux deux tours… La punition pour cette bêtise sera lourde et longue, cinq ans exactement.

 la pauvreté devient illégale !

Mais le gouvernement a trouvé un moyen encore plus efficace pour lutter contre la pauvreté : pour endiguer la pauvreté, rendons-la illégale ! Et c’est donc la question sécuritaire qui est alors posée. Car il s’agit là d’une dénaturation pure et simple de nos institutions : l’on craignait que Nicolas Sarkozy, l’ex fidèle compagnon de Balladur, l’homme des grands rendez-vous, l’homme aux dents longues diront certains, soit déçu de ne pas avoir été nommé premier ministre. Qu’à cela ne tienne : le ministère de l’intérieur est devenu ministère de la justice, de l’économie et du travail à la fois. Le plan sécuritaire prévoit tout : les prostituées, les gens du voyage, les mendiants, et bien évidemment le danger numéro un de la France, la jeunesse. Créer un délit de mendicité ! On croit rêver ! Et revenir des années en arrière ! Sans mendiants, les « Français seront plus en sécurité » semble penser Sarkozy, ce qui signifie : on ne verra plus les pauvres dans la rue, donc ils n’existeront plus !

L'UMP appliquant le programme du FN ?

Face à la colère qui monte, Raffarin et Sarkozy se veulent rassurants. Le Premier Ministre précise qu’il y a « simplement une réflexion gouvernementale pour préparer un texte qui sera présenté cet automne ». Sarkozy ne dit pas autre chose en dénonçant le projet évoqué par le Monde et précise qu’il ne s’agit vraisemblablement que d’un « texte dépassé », un texte de travail », ajoute-t-il. Cela change-t-il quelque chose ? Non, bien évidemment ! Ni Raffarin dans son style « paternalo-soporifique », ni le Ministre de l’intérieur, doté depuis plusieurs mois du don d’ubiquité et d’omniscience, ne démentent la pré-existence d’un tel projet, qui, même s’il n’a existé qu’en brouillon, est tout simplement « terrifiant » pour reprendre le qualificatif utilisé par La Ligue des Droits de l’homme, par la bouche de Michel Tubiana, son président, qui ajoute « A ce que je sais,Jacques Chirac n’a pas été élu pour appliquer la politique de Le Pen ». Rien que le fait d’avoir imaginé pouvoir pénaliser 2.000 euros les familles de délinquants, souvent de demandeuses d’aide et de soutien, tant psychologique, humain et financier, est une aberration, une pensée fascisante. 

Jouons aussi !

Cette dérive extrémiste est présente aussi dans les nouvelles possibilités de perquisitions et d’écoutes téléphoniques ou encore sur le report de la possibilité d’entretien avec un avocat dès la première heure de garde à vue. La droite riposte et s’offusque même en proclamant qu’ils sont à des années lumière du front national et de son programme écrit à l’encre noire du Styx. Alors faisons comme la droite et jouons sur les mots : si l’UMP n’est pas l’extrême droite, disons qu’elle est simplement de droite extrême. Ne vous en déplaise, Messieurs… 

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4 juin 2008 3 04 /06 /juin /2008 11:39

On ne peut pas dire que Rachida Dati fasse l’unanimité. On se souvient de la valse des chefs de cabinets, dont le célèbre « j’en ai marre d’être insulté » par Michel Dobkine. Les professionnels de la justice ont également la dent dure pour évoquer la Garde des Sceaux : Philippe Bilger, avocat général près la cour d’appel de Paris considère que la ministre « n'a pas été choisie par le président pour sa compétence » mais parce qu'elle « est une femme, un symbole et le chouchou du couple présidentiel »… Puis il y eut l’affaire du diplôme de MBA (Master of business Administration) mentionné sur son CV sans l’avoir obtenu qui lui a permis d’intégrer l’Ecole Nationale de la Magistrature sans concours d’entrée…

Là où Rachida passe, le soufre se fait sentir…

Alors acharnement ? Jalousie ? Machisme ?

Paradoxalement, ce sont des soucis personnels qui vont donner à Rachida Dati sa bouffée d’oxygène. Les multiples affaires judiciaires de ses frères, la profanation du cimetière musulman d’Arras avec le nom « DATI » inscrit sur les stèles ont occulté ses achats frénétiques chez Dior. Dati la méprisante, la mondaine enlève strass et autres paillettes, se recouvrant du plumage de ses oies innocentes à qui l’on donnerait le bon Dieu sans confession. Pendant quelques semaines, il n’y eut plus un mot pour dénoncer la vie mondaine de la Garde des Sceaux, pour démonter son professionalisme ou pour s’indigner de ses méthodes autoritaristes. Comme si tout cela devenait indécent. Comme si la tempête qui emportait tout dans la sphère privée suffisait à décourager même ses plus fervents détracteurs. Le bourreau devenait pour tous une victime.

Rachida l’a bien compris et en a fait une force. La victimisation est devenue une arme. Maîtresse. Aussi quand hier à l’Assemblée, elle lance une diatribe sans précédent contre le Parti Socialiste, coupable à ses yeux d’avoir engagé « une politique de repli communautaire et identitaire », et donc responsable de l’échec de l’intégration en France, elle n’a pas hésité à dégainer : « alors, vous pouvez attaquer la garde des Sceaux! Vous pouvez m'attaquer! Mais j'ai échappé à l'échec de votre politique. C'est ce qui vous dérange ! ".Moi, moi, moi. On le voit dans la phrase : la troisième personne du singulier (« La garde des Sceaux » = sphère publique) laisse place à la première en position complément « m’ », puis à la première en position « sujet », en position de force donc : « je ». Car débattre politiquement avec la Garde des Sceaux c’est débattre avec Rachida Dati elle-même. En d’autres termes, quand vous critiquez ses propositions de loi, vous déclarez que vous detestez Melle Dati. La politicienne et la femme ne font plus qu’une seule entité, le parcours de l’une justifiant les éventuels dérapages de l’autre. Ce mélange des genres est un des plus malsains que la politique connaisse et elle n’a pas laissé que des bons souvenirs à ceux qui ont osé l’adopter.

Utiliser de manière fallacieuse et indécente sa vie privée pour sauver la face publique… Cela ne vous rappelle-t-il rien ? Ce fameux argument qui disait que si vous contestiez une prise de position, l’on vous taxait automatiquement de machisme ? Ségolène Royal bien sûr ! Rachida Dati a donc plagié la rhétorique de Royal. L’anti-sèche a été découverte.

Après avoir prétendu détenir des diplômes, Rachida triche sur la première de la classe. Nous voilà contraints d’adresser un Avertissement de conduite à Melle Dati. Attention l’exclusion de la classe n’est pas loin.

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7 mai 2008 3 07 /05 /mai /2008 21:07

C’est l’histoire d’une femme, pas méchante au fond, connue et reconnue pour faire des gaffes (du genre à dire sur la place publique que son patron porte des prothèses auditives…).

Un matin d’hiver 2007, son amour pour son boss s’éteint soudain. Il l’a annoncé il ne se représentera pas. C’est sûr, son cœur est bien vide à présent.
Snif (larmes, du genre torrent, ou chute du Niagara… mais pas trop longtemps tout de même)
Alors elle choisit Nico. Nico, parce qu’il est le favori. Parce qu’il l’a fait chavirer comme jamais depuis 12 ans ! (Ben Carla n’était pas encore là… et Cécilia déjà plus là !)

Alors Roselyne, ne prenant que son courage à deux mains (et prenant sa calculette pour se rendre compte que pour répondre à la vaine promesse de la parité, elle pouvait rentrer dans le quota…  assez largement même), elle a arpenté meetings et plateaux de télévision.

La récompense fut à la hauteur de l’investissement : le Ministère de la Santé ! Elle l’ancienne pharmacienne à qui on avait demandé de révolutionner l’Ecologie (sic). Une tâche bien plus appropriée en somme. Une reconnaissance même.
Mais bon voilà, ce que ne savait pas Roselyne, c’est que son nouvel amour, Nico, il est du genre autoritaire. Et quand il décide de faire des franchises médicales, pour taxer plus encore ceux qui ont déjà à peine les moyens de se soigner, elle n’a pas d’autre choix que de jouer les convaincues…

Un an après son arrivée au gouvernement, elle nous annonce, Roselyne, qu’elle veut centraliser les hopitaux, laissant pour compte des millions de Français, les mêmes qui avaient voté Sarkozy…

Alors, Roselyne, un appel, une demande, un souhait : plutôt que d’enchaîner contre-réforme et contre-vérité, de marginaliser tout une partie de la population et tout particulièrement notre campagne qui a déjà tant souffert de la désertification, prenez des causes justes. Aussi bénignes soient elles ! En bon prince je vous donne un exemple.

Je suis au supermarché et je me rends vers les caisses, le caddy déjà plein. Le petit minaude et prend ses yeux d’anges et me demande si je peux acheter son Journal de Mickey tronant fièrement à côté des sucreries. Analyse rapide : lecture de Mickey moins nocive que les sucreries, caddy déjà plein (est-on à deux euros près ?), pas envie de me taper une crise et la honte alors que les caisses sont déjà pleines de personnes… J’achète.

Voici l’objet du délit…


Et pourtant, se cachait en quatrième de couverture…Là :

Et dire que la semaine dernière, le même hebdomadaire ventait les mérites d’une sauce barbecue, avec ce slogan : « Viens me retrouver dans ton rayon Sauce » (Pas de portable-appareil-photo pour le prendre en flagrant déli celui-là… Vous apprécierez le tutoiement marketing…)

Alors, Roselyne, vous qui combattez l’obésité des plus jeunes, faites un acte courageux ! Légiférez sur les supports de publicités de la presse « enfants » ! Une cause bien plus juste que les serviles obésissances à votre maître (Et entre nous soit dit, ce sera plus efficace que ces fameux slogans automatiques qui demandent de ne manger pas trop sucré, gras ou salé… Et pourquoi pas rajouter que les cheveux sur la tête, ça pousse et que dormir ça repose, pendant que l'on y est ?)

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6 mai 2008 2 06 /05 /mai /2008 22:19

Politique internationale : Poutine, Kadhafi, Chine et Tibet, Tchad, Bush = n’en jetez plus la cour est pleine…

Education nationale
 : réforme primaire + non renouvellement de postes :
Darcos a beau expliqué que le non-renouvellement des postes répond aux exigences de la baisse démographique, comment alors expliquer les centaines de milliers d’heures supplémentaires autrement plus couteuses,  et qui aboutit parfois à ce paradoxe : on supprime par exemple un poste de 18 heures dans une matière, et les 6 profs restants doivent faire 3 heures supplémentaires par semaine…
Par ailleurs, la réforme du primaire ne donne aucun moyen pour s’occuper des très nombreux élèves qui sont noyés dès leur entrée en 6ème et que l’on fait passer année après année pour se débarrasser du mauvais pion. Entre la SEGPA et le collège unique, l’abîme est plus que jamais pesante… et toujours la grande absente de la réforme à venir….

La réforme des Institutions : La proposition de François Bayrou de mettre à la proportionnelle 10 % des sièges de l’Assemblée, ce qui n’empêchait pas à une majorité de se faire, a été rejetée et augure d’une réforme factice, dont le seul but est finalement d’anihiler le rôle du Parlement et d’instituer définitivement la Monarchie élective….

Sur ce bon anniversaire à tous… Pour ma part c’est la gueule de bois…

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6 mai 2008 2 06 /05 /mai /2008 21:42

Loi sur la récidive

La « loi sur la récidive » du 10 août 2007 comporte trois mesures principales : instauration de peines minimales en cas de récidive (« peines plancher »), possibilité d'exclure l'excuse de minorité pour les récidivistes de plus de 16 ans, injonction de soins notamment pour les délinquants sexuels : Soit, loi sur la récidive, mais rien pour endiguer la délinquance juvénile pour ceux qui peuvent encore s’en sortir. La Justice n’est que répressive dans cette réforme.

 

Loi sur le service minimum

Une loi a été votée sur le service minimum ; elle est souvent jugée « minimale », alors que le gouvernement bénéficiait d'un large soutien de l’opinion]. Elle est entrée en vigueur en 2008 : inepte et sur le terrain inefficace. Les grèves de novembre et de décembre 2007 qui ont laissé des millions de personnes sans transport pendant 13 jours consécutifs (un service minimum qui ne fait que la moitié d’un trajet et ne fournissant qu’1 train sur 4, laisse pas mal de gens sur le carreau…)

 

Immigration
La loi de maîtrise de l'immigration est adoptée le 23 octobre 2007 : Belle réussite. C’est tellement un échec total que le gouvernement vient de faire un virage à 180° en acceptant de traiter au cas par cas… ce que proposait dans son programme Bayrou pour le Présidentielle !

 

Réforme des Régimes spéciaux

En octobre et novembre 2007, le gouvernement a engagé la réforme des régimes spéciaux de retraite : c’est à se demander si le Gouvernement n’a pas tout fait pour refuser le dialogue et pour laisser s’engager la grève pour formater l’opinion. Fillon déclare en octobre que tout est prêt sous entendant que tout était décidé… La fin ne justifie pas tous les moyens !

Quant au rôle de TF1 comme porte-parole du gouvernement, regardez plutôt par ici… Même s’il s’agit d’un montage, vous apprécierez l’objectivité et l’impeccable déontologie de Monsieur Pernault : http://www.dailymotion.com/related/2720037/video/x3lfun_la-greve-des-transports-par-jp-pern_politics

A part cela, la presse est libre…

 

 

Réforme de la carte judiciaire

À partir d’octobre 2007, la Garde des Sceaux Rachida Dati conduit une réforme de la carte judiciaire. En février 2008, la réforme est publiée dans le Journal officiel, signe de son adoption ; au 1er janvier 2011, 178 tribunaux d'instance et 23 tribunaux de grande instance auront été supprimés. Parallèlement, 7 tribunaux d'instance et 7 juridictions de proximité seront crées : Encore une fois aucune consultation ou si peu. Tout est imposé au lieu d’être le fuit fructueux d’un dialogue. Les principaux concernés ont donc le sentiment donc d’être inutiles et que la réforme est injuste.

En outre, l’impression dominante est que le Gouvernement contribue à l’isolement systématique des petits lieux de vie, là où le service public a pourtant tout son sens (idem pour les petits hôpitaux qui ferment… Crève dans ta campagne…

 

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4 mai 2008 7 04 /05 /mai /2008 20:42

Le Paquet fiscal : Que n'a-t-on pas entendu sur la paquet fiscal. Faisons d'emblée un mea culpa : il se pourait que l'on se soit un tant soit peu emballé... "15 milliards aux riches" était un argument un peu facile et François Bayrou s'est ravisé depuis... contrairement au PS toujours à la recherche d'idées et de valeurs...
Voilà pourquoi il convient de développer point par point ce fameux paquet qui, même s'il n'a pas seulement arrosé les plus riches, n'en demeure pas moins une dépense abyssale pour un Etat qui n'en a pas les moyens...

Le Paquet fiscal

· défiscalisation des heures supplémentaires : C'est au final une mesure coûteuse, déficitaire pour les entreprises selon un 1er bilan en février 2008 et inégalitaire (une majorité ne peut avoir accès aux heures supplémentaires !)

· crédit d'impôt sur le revenu (IR) égal à 20 % des intérêts d'emprunt immobilier pendant 5 ans : Quid des personnes ne pouvant même pas se loger en étant salariés à plein temps compte tenu du prix de l’immobilier et des location ?

· diminution des droits de succession et des droits de mutation : tout pour les riches. "Je suis mort, et je m’inquiète de ce que devient mon argent. Je suis héritier et sans rien faire j’en gagne un max…" Les riches restent riches, les pauvres restent pauvres…

· possibilité d'affecter l'Impôt de solidarité sur la fortune (ISF) au financement d'une PME : L'idéologie est toujours la même ! On ne prêt qu'aux riches !

· défiscalisation des salaires des étudiants, étendu de 21 ans à 25 ans : Travaillez étudiants, c’est la seule façon de s’en sortir.

· bouclier fiscal passant de 60% à 50 % des revenus déclarés : De toute évidence la mesure la plus injuste et inégale des 12 derniers mois ! Sous le prétexte de la fuite des gros capitaux, Sarkozy offre un pont d'or à ses mais... Près de 23000 bénéficiaires qui héritent à titre personnel en moyenne d'un beau chèque de 16000 euros... Avec un beau record pour Madame l'Oréal dont l'abnégation rapporte près de 20 millions d'euros ! Il n'y a pas de petits profits ! 

·  mesures encadrant l'usage des parachutes dorés et rémunérations différées des dirigeant d’entreprise : vague : Une des mesures les plus imprécises qui soit : empêche-t-on les parachutes dorés ou les limite-t-on ?

· expérimentation du revenu de solidarité active (RSA) : expérimentation n’est pas légion… Et ce tour de magie : les pauvres financent les pauvres ! Un vrai bonheur !

Réforme des Universités

La loi sur l'autonomie des universités, présentée par la ministre de l'enseignement supérieur Valérie Pecresse, a été voté par le Parlement le 10 août 2007. Cette loi avait obtenu alors l'accord de l'UNEF en juin / juillet 2007 ainsi que des autres organisations étudiantes représentatives dont l'UNI (la droite universitaire) : C'est incontestablement une bonne initiative pour la restauration des locaux, mais quid du budget ridiculement modeste pour être équitable dans le territoire français (1 milliard d’euros) ! Madame Percresse doit revoir sa copie au lieu de se targuer d'une réforme bien menée. D'ailleurs que devient-elle depuis novembre ? Compte-t-elle un à un ses étudiants avant de tomber dans les bras de Morphée ?

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3 mai 2008 6 03 /05 /mai /2008 20:46

Après un premier article global sur la Bilan du Gouvernement, voici un aperçu dans le détail…  La note est salée ! Et dire que le pourboire durera 4 ans…
 

Première partie : la composition du gouvernement

1. Objectif parité, une des promesses de Sarkozy : atteint pour les ministres (7 femmes et 8 hommes), mais après le remaniement de mars 2008,  13 femmes en comptant les secrétaires d’Etat soit 34 % du gouvernement : l’objectif est loin d’être atteint. Surtout quand on sait que Christine Boutin fait partie du Gouvernement (PACS et bible à l’Assemblée : qui peut l’oublier ?) et que Nadine Morano, experte en déguisement pour saboter un meeting de Ségolène Royal ( ou de l'art de nier l'évidence... Sauvageonne, regardez plutôt : http://fr.youtube.com/watch?v=rpAnGPOqX94)...
Et perdante en 3ème position aux Municipales à Toul avec 24,4 % fut récompensée 3 jours plus tard en devenant Secrétaire d’Etat à la Famille ! (Doit-on aussi rappeler que cette femme a souligné le
23 février 2008, dans l'émission "le téléphone sonne" sur France Inter le besoin de légiférer pour faire mieux contrôler les blogs politiques… Démocratie quand tu nous tiens…

2.
     
Diminution du nombre de ministres

                        Jospin : 17 ministres, 9 ministres délégués, 15 secrétaires d’Etat = 41.


Raffarin I * : 15 ministres, 6 ministres délégués, 7 secrétaires d’Etat = 28


Raffarin II : 15 ministres, 11 ministres délégués, 12 secrétaires d’Etat = 38


Raffarin III : 16 ministres, 13 ministres délégués, 13 secrétaires d’Etat = 42


De Villepin : 17 ministres, 15 ministres délégués = 32


Fillon I* : 14 ministres, 5 secrétaires d’Etat = 19


Fillon II : 16 ministres, 22 secrétaires d’Etat : = 38


 
* : gouvernements provisoires pour 45 jours en attendant les Législatives.


Conclusion : Où est la réduction du gouvernement promise ? Une des grandes farces sarkoziennes…


3. Ouverture ?
Besson et son comportement avec Royal, Kouchner qui mange son chapeau pour le Tibet et Kadhafi, Martin Hirsch qui menace de prendre la porte si le RSA n’est pas appliqué et Hervé Morin… qui cache sa carte UMP sur ses porte-avions… Qu’ajouter de plus ?

La suite du programme et des festivités
(oh ! la belle bleue !)

Demain
 :  Le Paquet fiscal, Réforme des Universités.

Lundi : Loi sur la récidive, Loi sur le service minimum.


Mardi pour le vrai anniversaire
 : Immigration, Réforme des Régimes spéciaux, Réforme de la carte judiciaire, La franchise médicale, Politique internationale, Education nationale.


Pour les grands fans de Morano qui voudraient démentir Aymeric de Itélé la preuve à la fin de la vidéo par l’image… http://fr.youtube.com/watch?v=6QTxX-msgqI

 

 

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2 mai 2008 5 02 /05 /mai /2008 21:31

A l’heure où certains se glorifient d’une victoire, aujourd’hui triste cliché jauni par le temps, celle d’un jour célébré à grande pompe chez Maxim’s, il est tout au contraire le temps de rappeler le triste bilan qui, n’en déplaisent à certains sympathisants trop peu objectifs ou tout simplement amnésiques, est désastreux, et, ce qui est plus grave, inquiétant pour la suite des événements.

 


Tout d’abord, la politique des finances publiques, inepte et nocive à l’ensemble des Français, qui a laissé croire que l’équilibre reviendrait en offrant des cadeaux à la classe de nos citoyens les plus aisés. Alors que le candidat Sarkozy multipliait à foison les promesses de réformes, toutes plus coûteuses les unes que les autres, l’on se privait des derniers deniers de la Nation, pour récompenser ceux qui n’en avaient pas besoin. La pathétique sentence lancée par le Président lors de son discours de vœux à la Presse « les caisses sont vides », que l’on pourrait traduire par « je vous ai bien eu », était tant teintée de cynisme, qu’elle propulse Sarkozy au premier rang des Messieurs Filerin des Présidents de la Vème République. De fausses promesses en complaisante caresse, non il n’y a rien à fêter aujourd’hui.

Dès lors, les espoirs de réformes exprimées tant et plus, enrubannés de la plus rutilante des rhétoriques, n’étaient pas tenables. Le Président du pouvoir d’achat n’a pu que constater ce que d’aucuns avaient relevé d’inepte depuis longtemps : croire en la seule croissance pour relancer l’économie à l’heure où le baril de pétrole approchait déjà le plafond des 100 dollars (presque 120 depuis), où la crise des subprimes menaçait la sphère économique et financière du monde et où le grenier du monde s’appauvrissait au point de ne plus fournir le moindre épi de blé. A présent, il faudra payer l’ardoise pendant des décennies. De dépense en inconscience, non il n’y a rien à fêter aujourd’hui.

Mais le plus grave reste le climat social qui règne en France : comment peut-on fêter un anniversaire quand moins de 1 Français sur 3 fait confiance au Président de la République, et que chaque jour d’avril et de mai compte autant de grèves et de revendications ? L’on craignait que Sarkozy ne mît les Français dos à dos. L’on avait malheureusement raison de le craindre : plus que jamais les fractures dans la société ressemblent à des plaies béantes sur lesquelles on balance de l’alcool pur sans s’assurer que le soin convienne au malade. Et quand ce dernier hurle de douleur, on revoit son diagnostic et on dialogue enfin avec lui pour savoir de quel mal il souffre au juste. La réforme des régimes de retraites de services spéciaux s’est transformé en un référendum sur le fonctionnariat, le débat sur l’Education Nationale se transforme en débat pour ou contre l’inertie des professeurs, celui sur les OGM semble opposer les défenseurs de la nature contre des pollueurs qui veulent éradiquer la race humaine… De caricature en déconfiture, non il n’y a rien à fêter aujourd’hui.

Jacques Chirac s’était fait le Président de l’absence pour la société français. Mais il peut au moins s’enorgueillir d’un bilan flatteur sur le plan International. Où est passé le temps des De Villepin, qui proclamait fièrement de « NON » à la guerre en Irak à l’ONU ? Où est passé le temps où Chirac, dans la tradition et la cohérence gaullienne refusait de faire entrer la France dans l’OTAN pour garder cette indépendance et cette singularité qui permettait à la France d’être partenaire sans devoir s’aligner sur tout ? Kahdafi, Poutine ou encore Zine el Abidine Ben Ali sont devenus des chefs d’Etat démocratique fréquentables… au nom des juteux contrats qui seront signés en coulisses… De l’abandon des valeurs en déshonneur, non il n’y a rien à fêter aujourd’hui.

Et pour finir, comment oublier l’image même du Président, tant et tant ré dupliquée en « une » des magazines, accompagnée de Cécilia ou de Carla ? Télévision, radio, presse, le Berlusconisme à la française est rentré par effraction dans nos chaumières un beau dimanche de mai 2007. Vie privée et vie publique ne font plus qu’une. Et il n’est pas seul : Ministres, secrétaires d’Etat, et autres bras droits très prolixes envahissent chaque studio, chaque émission pour prêcher la bonne parole, en faisant fi des règles de l’indépendance de la presse. Il faut faire acte d’omniprésence, don d’ubiquité. Effacer l’impression bling-bling, les récits trop intimes qu’il a laissés se déverser dans les colonnes, les bourdes les plus décadentes, les « casse-toi connard » ou les envies d’en débattre à coups de poings avec les pêcheurs. Est-ce donc TOUT cela que l’on fête ? Entre apparence et fausse transparence, NON, VRAIMENT NON,  il n’y a rien à fêter aujourd’hui.

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16 avril 2008 3 16 /04 /avril /2008 15:11

L’affaire de Nathalie Kosciusko-Morizet a de quoi faire réfléchir : comment a-t-on pu à ce point galvauder le langage politique ?

Aurait-on mis sur un piédestal la célèbre maxime de Jean Pierre Chevènement : “Un ministre, ça ferme sa gueule. Si ça veut l’ouvrir, ça démissionne”, lancé le 2 février 1983. 25 ans plus tard rien n’a changé et le cynisme est toujours de mise.

A une différence près : l’hypocrisie.
 


Depuis le début de l’ère Sarkozy, être ministre ou secrétaire d’état relève d’un double emploi. Ils ne sont pas seulement représentants d’un Ministère, d’un budget ou d’un secteur d’activité. Sarkozy leur demande davantage : ils doivent aussi animer les plateaux de télévision. Chroniqueurs, consultants, analystes, ils parcourent les studios (télé ou radio) pour prêcher la bonne parole du gouvernement. Le citoyen n’a même plus besoin de faire l’effort de s’informer : le prêche lui est transmis de manière subliminale du 20 heures de TF1 aux chroniques d’Europe 1, d’Itélé, particulièrement friande dans cette représentation du pouvoir, à Ruquier, de Michel Drucker au magazine 7 à 8. Leur omniprésence, qui confine parfois au don d’ubiquité quand on les retrouve à 15 minutes d’intervalle d’un plateau à l’autre, fait croire à la transparence. L’adage selon lequel “on ne vous cache rien et on vous parle tout le temps” donne l’illusion d'un dialogue permanent avec le peuple. 

 
Seulement à force de parler on fait des erreurs. Et à vous demander de convoquer, réunir, organiser, débattre, se justifier, être interviewé, il peut arriver de penser trop vite, de ne plus penser du tout, ou de laisser le naturel briser d’un coup de griffe le vernis du “politiquement correct”. Les ministres sont sous pression et les gaffes depuis un an s’accumulent : le couac de Rama Yade à Aubervilliers quand elle prend une décision de justice pour une initiative du parti communiste, son jugement très remarqué lors du passage de Kadhafi à qui elle avait subtilement rappelé que la France n’était pas « un paillasson, sur lequel un dirigeant, terroriste ou non, peut venir s'essuyer les pieds du sang de ses forfaits » et qu’à ce titre le pays ne devait « pas recevoir ce baiser de la mort », Nadine Morano qui accuse Fadela Amara de galvauder la langue française, cette même Amara qui est bousculée par son ministre de Tutelle la très tolérante Christine Boutin, Christine Lagarde qui s’inscrit dans une politique de « rigueur » (attention, mot tabou. Si tu le répètes cinq fois dans un miroir, il arrive « en vrai » !!), Jean-Louis Borloo qui parle de « TVA sociale »  dans l’entre deux tours des législatives, Roselyne Bachelot qui parle du déremboursement probable des lunettes par la Sécurité sociale… Les gaffes s’enchaînent et la stratégie reste la même : on nie, puis on dit que les propos ont été exagérés, enfin on reformule. La langue de bois n’est pas davantage utilisée qu’autrefois mais c’est plus grave : elle est institutionnalisée !

Tous les ministres ont la boule au ventre, craignant que le moindre adjectif, la moindre sentence ne leur revienne en pleine tête. Ce climat est si malsain, que les noms d’oiseaux circulent en privé mais parfois débordent en public : Fillon qui dans les couloirs dit que Sarkozy ne le laisse aller nulle part, ce même premier Ministre aux allures de Droopy résigné en public et qui se révèle incisif quand on vient lui demander une réaction à la révélation de franc-maçonnerie de Xavier Bertrand : « Maçon, je le savais ; mais qu'il soit franc ça m'avait échappé complètement ! »… Saine ambiance.

 
Alors quand dans ce contexte, Nathalie Kosciusko-Morizet craque en affirmant que Copé et Borloo jouent à “un concours de lâcheté” sur les OGM, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Elle, la bonne élève de la maison Sarkozy, au bilan flatteur grâce notamment à son investissement lors du Grennelle de l’Environnement, devient une petite insolente qu’il faut corriger :  privée d’Assemblée nationale pour une séance (!) et privée de Japon. On croit rêver ! Mais dans quel monde vit-on ? Certes le jugement de la Ministre était assez rude au sein d’une même majorité, mais qu’est devenue la transparence ? Quel est ce pays dans lequel on va tous être saignés à blanc pour payer notamment un paquet fiscal aux plus favorisés (oui car les fameuses heures supplémentaires s’avèrent être un fiasco très onéreux) et dans lequel on ne peut dire le mot “rigueur” ? Les mots sont chaque jour prostitués par un gouvernement muselé qui ne peut plus rien dire sans utiliser périphrases et autres artifices pour occulter la réalité concrète. On parle davantage qu’avant au gouvernement, mais on parle pour ne rien dire au fond. Le discours politicien est devenu une longue litanie de dénégation permanente où l’on tourne autour du pot, on l’effleure ; et celui qui a le malheur de mettre le doigt dans la confiture se fait sacrifier sur la place publique comme un gosse de 8 ans.

Les spécialistes pensent que la France est entrée en politique dans l’ère de la communication. Etonnant vocable qui définit pourtant un non-dit permanent. L’ère de la communication a tué la communication. C’est un suicide de la langue qui aboutit à un non sens : devoir parler pour ne surtout pas dire. En tant que citoyen responsable, c’est une situation qui nous ne pouvons, ni ne devons plus accepter.

Lien pour le soutien à Nathalie Kosciusko-Morizet : http://www.facebook.com/group.php?gid=16705120420   

Addenda info du jour : Pour répondre aux couacs de ces derniers jours qui faisaient désordre, Nicolas Sarkozy a nommé Thierry Saussez comme délégué interministériel à la communication. Ce délégué interministériel sera "chargé de veiller à la coordination des actions d'information et de communication du gouvernement". Ce qui revient à définitivement filtrer toutes les paroles prononcées. Plus que jamais l'ère de la communication a tué la communication...

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15 avril 2008 2 15 /04 /avril /2008 15:23

Lors de da conférence de presse, François Bayrou a rappelé aux sceptiques les désaccords profonds qui différencient en terme de valeurs Le Mouvement Démocrate à la politique de Nicolas Sarkozy. Piqûre de rappel qui justifie à mes yeux le non-alignement de bayrou lors du 2ème tour à la Présidentielles, au grand dam des Centre-Droits qui ont vite fait de rejoindre les réconfortantes récompenses de Nicolas, plutôt que l’incertaine mais tellement plus digne affirmation de ses valeurs…

Les désaccords profonds :

1. La politique des finances publiques. Laisser croire follement que l’équilibre reviendrait par la distribution de l’argent facile (avantages fiscaux pour les plus favorisés, par exemple). Du coup, ce sont 10 milliards d’euros supplémentaires rajoutés au déficit par rapport à l’année précédente.

2.
Les promesses intenables : augmenter le pouvoir d’achat, le revenu sur la solidarité active, promesses de Droits sociaux, l’Education au centre des priorités. Elles sont intenables non pas indépendamment mais dans leur addition.

3. La fonction présidentielle. Le président ne peut être l’homme d’un parti mais l’homme d’une nation. Pourtant il préside au Comité qui organise la majorité. Il représente alors ses partisans et non l’ensemble des Français.

4. Faire entrer la France dans l’OTAN. C’est la perte de la singularité française qui lui permettait d’être partenaire comme pour la première guerre du Glofe, la Crise aux Balkans ou encore le conflit en Afghanistan, mais aussi de s’opposer et dire « Non » haut et fort comme l’ont fait De Villepin et Chirac en 2003. C’est un abandon historique de la position d’indépendace de la France sur le plan international.

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Présentation

  • : Les Nouveaux Démocrates
  • : Enseignant et essayiste. Auteur de La Croix et la bannière sur la rhétorique des intégristes à propos du mariage pour tous (Golias, novembre 2012) et de Mariage pour tous vs Manif pour Tous (Golias, mai 2015) Auteur également d'articles sur Prochoix, la revue tenue par Fiammetta Venner et Caroline Fourest (n°57,58,59, 63 & 66) Ancien membre du Conseil national du MoDem et candidat aux Régionales 2010 et législatives 2012. Démission du MoDem en octobre 2012. Blog d’un militant du Mouvement Démocrate (MoDem).
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