Même si les médias n’ont pas parfaitement relayé l’affaire (voir mon post ci-dessous sur Yahoo ! qui retire même les dépêches qu’il avait publiées !), la réunion du conseil de la défunte UDF n’a pas été vécue de la même façon, selon les intervenants.
Sur le site officiel www.lesdemocrates.fr, le post du 17 avril est titré : « Il n’y a plus aucune ambiguité ». Et l’article de reprendre les propos de Bayrou selon lequel la réunion avait définitivement enteriné la poursuite de l’aventure du Mouvement Démocrate, la mort de l’UDF, et que le financement public (héritage foncier mais aussi les financements liés aux mandats des sénateurs) irait bien au Mouvement Démocrate.
Lien : http://www.mouvementdemocrate.fr/actualites/bayrou-bureau-directeur-udf-modem-16042008.html
Dans la presse, c’est cette version officielle qui est reprise ici ou là.
Pourtant, le site crée par l’ancien du Monde Edwy Plenel, Médiapart relate un bilan de séance bien différent.
Arthuis dénonce ainsi les pratiques totalitaires de Bayrou, et précise que le vote de confiance s’était fait sans certains membres qui ont quitté l’audience par signe de contestation.
Leurs noms ? Jean Arthuis, évidemment, le président du groupe centriste au Sénat Michel Mercier, les sénateurs Marcel Deneux et Philippe Nogrix, les sénatrices Françoise Ferat et Catherine Morin-Desailly, le député européen Thierry Cornillet.
Michel Mercier, lui-même trésorier du Mouvement Démocrate, le fameux homme de confiance du Béarnais, a même rajouté à sa sortie que la réunion était «débat nullissime» sur des «questions secondaires de structure».
http://www.mediapart.fr/journal/france/180408/modem-udf-debat-nullissime-dixit-michel-mercier
Les choses sont on ne peut plus claires à présent, et François Bayrou doit mettre chacun devant ses responsabilités comme il l’avait promis le 14 avril dernier : soit tous ces contestataires quittent eux même le Mouvement Démocrate sur l’instant (ils rompent entre autre avec leur devoir de réserve et se trouvent en opposition totale avec la charte des valeurs et la charte éthique du MoDem), soit François Bayrou les exclut.
Il est grand temps de faire le ménage ! Au travail, François. Tu nous avais promis la fin du « bazar ». Nous attendons les décisions.