Conférence de presse du lundi 14 avril 2008, 16 heures.
En condamnant formellement les lamentables maoeuvres Elyzéenne autour de sa personne, et en rappelant point par point tout ce fait notre différence avec le gouvernement en place, François Bayrou a excellé là où l’attendait : sa force d’opposition.
Quand il ironise sur le PS, qui loin de condamner les dépenses démesurées de l’Etat, estime qu’il faut encore dépenser, il montre clairement l’indépendance et la nécessité d’une troisième voie.
Mais lorsqu’il propose aux adhérents de trancher sur cette ligne d’indépendance, quand il rappelle aux déserteurs que non seulement leur tentative de dépouillement est vaine car promise à un échec lamentable mais qu’à l’avenir il ne supportera plus ce genre de désordre, François Bayrou fait ce que les adhérents attendaient de lui : être président d’un parti politique c’est taper du poing sur la table, prendre des décisions, et mettre les contestataires devant leurs responsabilités.
La « grande clarification » a déjà eu lieu : indépendance et ordre dans les rangs.
La récré est terminée. Le conseil de discipline sera sans pitié.
La citation : "Pour moi les choses sont claires : je n'accepterai plus ni manoeuvre interne, ni déstabilisation externe, ni le bazar".
FB, au siège du Mouvement Démocrate devant la presse, 14 avril 2008.