La question n’est pas de savoir si Reporters sans Frontières a raison ou non de continuer sa bruyante lutte pendant la prétendue trêve olympique. Ni même de savoir pourquoi tout le monde s’excite contre la Chine alors qu’il eût fallu le faire au printemps 2001, quand la candidature de Pékin, bien aidée par un Samaranch complaisant et peu préoccupé par les questions de Droits de l’Homme, prenait des allure de victoires. Ni même qu’au final Nicolas Sarkozy ait accepté d’assister à la Cérémonie d’ouverture.
Le problème pour le France, concernant l’ouverture des JO, c’est de voir les tergiversations du Gouvernement vis à vis de la Chine, qui discréditent pour de bon l’image de la France au-delà de nos frontières.
Pensez donc : il y a quelques jours, fier comme un coq, Nicolas Sarkozy, s’inspirant pour le coup de la verve de Chirac, déclarait sans vergogne qu’il n’allait pas laisser Pékin imposer son emploi du temps, en référence à sa volonté de rencontrer de Dalaï lama… Depuis, notre Président prend actuellement son avion pour la Chine et a annoncé qu’il ne rencontrerait pas le leader tibétain…
C’est simple : les Chinois ont trouvé un sobriquet pour notre Président « J’irai, j’irai pas » (je laisse aux sinophiles le soin de traduire et de révéler dans le texte le vrai surnom :o) L’image velléitaire qu’il semble vouloir se forger est d’une indignité sans nom dans l’histoire de notre pays, cela va sans dire…
Qu’il ait ou non décidé d’assister à la Cérémonie, il y avait deux solutions envisageables :
Soit il décidait dès le départ que c’était non ; auquel cas il aurait été respecté comme jadis De Gaulle et Chirac pour la constance de son éthique.
Soit il laissait une chance à la Chine, ce qu’il a voulu faire d’ailleurs. Encore eût-il fallu mettre une vraie pression ! Aussi, au lieu de présenter au n°1 Chinois la fameuse liste de dissidents qu’il a emporté dans sa valise pour la Cérémonie d’ouverture, dût-il le faire six mois plus tôt et exiger un geste (la libération de certains d’entre eux) en contrepartie de sa venue. Cela aurait eu du panache.
Oui mais voilà, du panache, notre Président n’en a pas. Baisser son froc aux producteurs de Dollars / Yuans semble être son crédo. La formule est vulgaire, pensez-vous ? Et que dire de notre politique étrangère ? De la pure prostitution. A ce prix là, j’ose espérer que notre Président prend au moins son pied…
PS : Amis Démocrates, je ne saurais vous laisser ce soir sans vous solliciter pour aider nos amis de l’Avesnois, déjà dévastés économiquement, et qui ont encore dû subir les affres de Dame Nature. N’hésitez pas à soutenir financièrement cette action soutenue par France Télévision et qui relaie l’Association des Maires du Nord, d’un sérieux irréprochable. Merci pour eux. Les Cht’is ce n’est pas seulement à l’UGC qu’il faut les soutenir ;o) Ils vous le rendront bien dans leur futur nouveau foyer… Foi de (néo)Nordiste !
En regardant, même de loin les éditions des JT, 
Jugez plutôt ces informations d’une qualité sans égale, tant en terme de forme que de rigueur : « C’est horrible de tuer un petit garçon », « Les PV payables sur internet ? C’est vrai qu’Internet c’est plus rapide », « on n’a plus de quoi aller au restaurant, alors on pique nique », « les bouchons c’est dur. Mais on n’est pas pressés, on est en vacances », « les PV on va les payer ; c’est toujours trop cher ». « Oh oui il fait chaud, c’est pour cela que l’on va à la plage », « En été dans le sud, il faut qu’il fasse chaud », « oh ben au lieu d’acheter deux chemises, je n’en ai acheté qu’une avec le pouvoir d’achat vous savez… » 
Je vous rassure, il parlait bien de l’équipe de France de Football ce soir sur M6 dans 100% euro, à l’issue de la piteuse performance de l’équipe de France, qui soit dit-en passant, a investi un hotel entier en Suisse à 4000 euros la suite pendant l’ensemble de sa non-compétition (faudrait-il demander aux Fédérations de rembourser les deniers publics généreusement distribués à des sportifs qui ne sont pas à la hauteur ? Quand on vise haut, l’on assume… y compris financièrement. Quitte à redistribuer aux sports méritants, rapportant médailles sur médailles et vivant d’amour et d’eau fraiche comme le judo, l’escrime ou bien encore l’aviron…)
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