Alors au grand concours du jeu « qui ne s’est pas penché au chevet de l’école malade », la course à l’échalote est lancée ! Dernier lauréat en date : le CNRS. Après les rythmes scolaires, la société, la télévision, internet, la violence, un nouveau fléau qui tend à expliquer l’échec scolaire : être né en décembre. Et le pire, c’est que les journalistes précisent que cette étude est… très sérieuse !
Quand on pense que le CNRS reproche l’amateurisme et le manque de sérieux de Frères Bogdanov, on n’ose dire quel niveau ont les deux OLNI (Objet lifté non identifié) du PAF !
Comment peut-on en arriver à produire pareille ineptie ? A quand une étude montrant que l’on a moins de chances d’être bon en maths avec deux « H » dans son nom ? Ou que l’on a plus de réussite dans la journée quand on se lève une heure impaire ? Au nom de quoi ces chiffres, qui ne reflètent qu’une coïncidence tout au mieux, ont-il matière à devenir un objet de réflexion sur l’échec scolaire ?
Il faut dire que l’Education Nationale a depuis trente ans tout cautionné pour expliqué l’échec scolaire : les professeurs et leur pédagogie (cible privilégiée, il faut bien l’avouer), la télévision, les jeux vidéos dangereux, la dyslexie, dyspraxie et autre dismachinchose qui de faits marginaux deviennent une règle d’art pour expliquer les carences, le nombre d’élèves dans les classes, les vacances, les familles monoparentales, et j’en passe…
Comme le disait Patrick Timsit « le chercheur, il est payé pour chercher. « Ah je suis un chercheur, pas un trouveur »… Le CNRS a donc de quoi nous faire rire encore un peu…